La transition

La transition kezako ?

Le mouvement a été lancé en 2006 en Grande-Bretagne dans la petite ville de Totnes par l’enseignant en permaculture Rob Hopkins. Il existe aujourd’hui des milliers d'initiatives de Transition dans le monde réunies dans le réseau International de la Transition.

Il s’agit d’inciter les citoyens d’un territoire (bourg, quartier d’une ville, village…), à prendre conscience, d’une part, des profondes conséquences que vont avoir sur nos vies la convergence du pic du pétrole et du changement du climat et, d’autre part, de la nécessité de s’y préparer concrètement.

Notre rencontre avec Rob en novembre 2018
La vision d’un avenir sobre en carbone de Transition Laguna Beach. Leurs aubergines pourraient ne pas trop aimer cet air marin... Image : Transition Laguna Beach.

Les solutions proposées par le mouvement sont fondées sur une vision positive de l’avenir et qui visent à :

  • diminuer de manière conséquente notre consommation d’énergie d’origine fossile et nos émissions de CO2,

  • renforcer la résilience de nos territoires, leur capacité à absorber les chocs à venir, par une re-localisation de l’économie,

  • renforcer les liens, les solidarités et la coopération entre l’ensemble des acteurs du territoire

  • acquérir les compétences qui deviendront nécessaires au renforcement de notre autonomie

Pour en savoir plus téléchargez le guide essentiel de la transition.

Pourquoi rejoindre la transition ?

Les gens s’impliquent dans la Transition pour :

  • Rencontrer leurs voisins

  • Devenir acteur des changements dans le monde, aujourd’hui et pour nos enfants

  • Dépasser cette impression d’être déconnecté de soi, des autres et de son environnement

  • Parce qu’il semble plus facile, concret, palpable de s'attaquer aux grands défis de notre époque en agissant au niveau local

  • Catalyser toutes sortes de nouveaux projets, idées d’entreprises et d’investissement

  • Acquérir de nouvelles compétences

  • Participer à la création d’histoires vivantes et inspirantes là où on habite

  • Se reconnecter aux autres, à la nature et à ce mouvement historique et passionnant qui se met en marche

  • Parce qu’ils ont l’impression que c’est « juste »

  • Parce qu’ils ne se sentent plus représentés par la politique et veulent retrouver le sentiment de pouvoir agir sur le monde qui les entoure